Un sentier rouge court vers le Jardin rouge comme s’il rentrait chez lui.
Le Moulin Jaune s’est aussi construit par de multiples rencontres, comme ici avec des moines-artisans coréens, qui ont offert et peint à la main ce pavillon de thé en bois de cèdre. Réalisé selon l’architecture traditionnelle Daemokjang, une technique désormais inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, il fait face au soleil se couchant dans l’axe de la rivière.
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Au milieu des cascades et tunnels de bambou, sur le pré parsemé de fleurs d’un rouge incandescent, se dresse une pagode bouddhiste qui semble avoir été transportée ici depuis un monastère de la lointaine Asie. Des fondations jusqu’au toit, la pagode coréenne est ornée des motifs les plus fins. A l’intérieur, c’est un doux pavillon de thé, un lieu paisible, propice à la méditation et au repos après un long parcours. Les nattes sont déroulées, partout sont disposées tasses et théières : tout est prêt pour la cérémonie du thé. Les soucis et la fatigue de la route restent sur le seuil.
Le choix de l’emplacement du Jardin rouge ne doit rien au hasard : la rivière fait un coude avant de filer en contrebas jusqu’au Moulin. Le soir venu, le soleil se couche sur le miroir des eaux.
La pagode a jeté en tout point de la clairière des fils rouges comme autant de rayons. A l’orée du jardin trône un bouddha au sourire malicieux ; il invite d’un clin d’œil le visiteur à poursuivre son chemin vers d’autres jardins et d’autres merveilles.
PRINCIPALES COLLABORATIONS
AVEC, en alternance selon les saisons :