Comme le veut une tradition russe consistant à saluer l’ancienne année avant d’accueillir la nouvelle, nous avons d’abord retraversé la jungle hivernale du Moulin, en 4 étapes du bateau renversé à la roulotte gitane. A chaque arrêt, correspondant à chacune des saisons de l’année écoulée, la chaleur d’un feu, de la nourriture et des boissons réchauffantes nous accueillaient. De magnifiques bougies finlandaises jalonnaient le chemin dans la brume nocturne.
La fête du Singe Jaune ne pouvait pas se passer ailleurs qu’au Moulin Jaune ! En son honneur, on y a recréé les tropiques au milieu de la froideur hivernale et réuni la famille et les amis les plus proches autour du feu. Le roi des singes Sun-Ukun présidait lui-même la célébration de la première fête de l’année 2016.
La fête de Sun-Ukun était marquée par la présence de l’élite de la société des singes et tous arboraient ses couleurs. Le groupe de rock Soul Surfers était installé dans la chaleur étouffante du sauna, les musiciens prenant place dans le jacuzzi. Entre la musique et la danse, des vapeurs tropicales ont rempli le Moulin et certains invités ont cherché la fraîcheur en plongeant dans la rivière.
Ailleurs, la jungle avait envahi les murs de la maison. La salle « Caméléon » du rez-de-chaussée, qui change chaque année de physionomie, a été transformée sous l’influence du Douanier Rousseau. Plantes et fruits tropicaux pendaient du plafond et au sol une herbe verte semblait cacher au regard crocodiles, hippopotames et éléphants…
La présentation d’un spectacle improvisé « Barmaleï le terrible » était le clou de la soirée et se terminera aux rythmes d’une danse africaine inventée par un chorégraphe-papou.
Danse africaine, hip-hop… les singes n’ont pas arrêté de gigoter, avec des pauses pour s’émerveiller et rire de tours de magie, s’enivrer de cocktails exotiques et de bains de minuit…
Il ne nous reste plus qu’à suivre les préceptes du Grand Sun-Ukun : « Faire la fête toujours et encore ! »